Ateliers - Galerie
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Entre-deux exposition collective de Marie-Michèle Hamon,

Lilas Rozé, Tony Guillois, Olivier Gassies, et Théo Guézennec

Exposition du 24 fév. au 30 mars 2024 dans la galerie

À l'occasion du festival Entre-là (2024), nous avons décidé d'ouvrir nos ateliers au public, en plus de l'exposition collective qui réunit les artistes membres de l'association. Après l'arrivée des artistes Lilas Rozé et Théo Guézennec, c'était également l'occasion de faire découvrir leurs travaux.

« L’entre-deux, dans le langage courant, désigne le plus souvent un état intermédiaire entre deux choses. En couture, c’est une bande de dentelle qu’on place entre deux parties rapportées d’un tissu. 

 

L’entre-deux n’est pas l’exact point qui se situerait au centre de deux extrémités. Ce n’est pas non plus l’une ou l’autre de ces extrémités : l’entre-deux n’est pas une chose.

 

L’entre-deux n’est pas plus une frontière, ni ce qui sépare deux choses. Il est justement l’interstice par lequel elles se rencontrent. La fissure dans un mur qui laisse passer la lumière, qui révèle ce qui se donne à voir entre les ombres, la fenêtre qui offre à notre regard une vue sur le monde. Le trou par lequel l’eau s’infiltre pour dessiner les montagnes. 

 

 Il est ce qui nous attache au monde, lien imperceptible et insaisissable qui ne peut céder. Il est l’invisible qui réunit deux personnes quand elles dialoguent, l’eau qui toujours coule d’aval en amont.

 

L’entre deux est suspendu, comme un instant. C’est un espace, un temps. Une latence qui permet à ce qui est déjà passé de se lier avec ce qui est à venir. La pause entre deux mouvements: l’exact moment pendant lequel tu te demandes ce que tu vas faire après avoir achevé une tâche, quand tout est encore possible. 

 

L’entre-deux c’est l’attente sans impatience, 

 

L’entre-deux est l’endroit qui héberge le doute, l’incertitude, c’est une question posée sans besoin de réponse. C’est un potentiel. »